Quand on ne voit pas tout, on ne voit rien.
Parce que la crise environnementale n’est pas que climatique mais systémique, Glimpact et Bartle lancent une approche de mesure de l’empreinte globale des entreprises fondée sur la méthode OEF de la CE et la technologie Glimpact
Bartle et Glimpact partagent une conviction commune : la crise écologique n’est pas simplement climatique. C’est une crise systémique qui implique d’autres dimensions tout aussi critiques pour la pérennité des écosystèmes dont l’espèce humaine dépend pour son existence.
L’empreinte carbone dont on parle tant, et à raison, ne représente que l’une des 16 catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète. Il faut aussi considérer les émissions de particules fines, l’épuisement des ressources en eau, fossiles, minérales, l’utilisation des terres, la dégradation de la couche d’ozone, l’acidification des sols et des océans, la toxicité humaine, l’écotoxicité ou encore les enjeux de la biodiversité.
Le changement climatique ne constitue par ailleurs que l'une des neuf limites planétaires, théorie élaborée par Johan Rockström de l’université de Stockholm, désormais reconnu par les Nations-Unis et l’Union européenne, visant à définir et quantifier les risques de changements environnementaux brusques globaux induits par l’empreinte humaine et susceptibles d’affecter les écosystèmes et déstabiliser gravement notre planète. Au changement climatique s’ajoutent ainsi 8 autres limites : l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère, l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère.
En conséquence, les bilans carbones, trop souvent considérés comme l’alpha et l’oméga de la mesure de la performance environnementale des entreprises, ne peuvent suffire. Il est urgent de sortir du « paradigme du bilan carbone » et d'adopter une approche résolument systémique. La transition écologique doit nécessairement se fonder sur une vision globale de l’empreinte environnementale.
Bartle et Glimpact entendent développer ensemble cette vision globale de la mesure et de la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises, en s’appuyant sur les méthodes PEF/OEF conçus et adoptées par l’UE, et la technologie Glimpact.
Les méthodes OEF/PEF, seules méthodes scientifiques reconnues par l’Union Européenne et les Nations-Unis, qui intègrent la dimension systémique de la crise écologique.
Les méthodes Organisational Environmental footprint (OEF) et Product Environmental footprint (PEF) adoptées comme méthodes de référence par l’Union Européenne, permettent de répondre à cet impératif d’appréhender la crise environnementale dans sa dimension systémique.
Elles s’appuient sur l’analyse du cycle de vie en prenant en compte les 16 catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète, mesurées tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’une organisation, selon une méthode rigoureuse de caractérisation des impacts pour chacune d’entre elles. Cette méthode permet de quantifier précisément l’empreinte environnementale d’une entreprise, et de la comparer de façon robuste et fiable, à celle d’une autre.
En modélisant les méthodes PEF/OEF, Glimpact a développé une technologie inédite, Glimpact, capable de mesurer l’empreinte environnementale globale de toute organisation ou de tout produit, en intégrant sa dimension systémique.
Bartle, en partenariat avec Glimpact, entend ainsi dépasser les limites des bilans carbone pour développer son offre en matière de mesure et surtout de réduction de l’empreinte environnementale des entreprise, selon une trajectoire réaliste et un plan d’action concret, au travers de cette approche systémique et radicalement nouvelle pour intégrer l’ensemble des dimensions de la crise environnementale dans la prise de décision stratégique et opérationnelle.
Une révolution copernicienne dans l’évaluation et la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises.
L’approche de Glimpact de l’analyse de l’empreinte environnementale des entreprises que Bartle entend déployer à large échelle au sein des entreprises, change radicalement la vision sur les vrais enjeux de la transition écologique.
Une telle vision systémique et globale de l’empreinte environnementale des entreprises va en effet bien au-delà des limites actuelle des bilans carbones, qui se bornent à la comptabilité souvent très imprécises des émissions de gaz à effet de serre, sous évalue ou même omet les impacts au niveau du scope 3 (part du bilan carbone pour les émissions indirectes) en se concentrant sur les scope 1 et 2 (relatif aux émissions directs), mais qui restent bien souvent très minoritaires au regard de la contribution du scope 3.
L’exemple de l’industrie textile est un exemple illustrant cette réalité, où les émissions de gaz à effets de serre une enjeu majeur certes, ne représentent bien souvent pas le premier à considérer, les enjeux d’utilisation des ressources fossiles, d’émissions de particules fines ou encore d’utilisation des ressources en eau, étant tout aussi importants à considérer. Il en va de même pour l’industrie du numérique, de l’énergie ou encore de l’agroalimentaire.
C’est dans l’analyse détaillée que cette approche systémique offre des facteurs explicatifs de l’empreinte environnementale des entreprises, et surtout dans l’identification des bons leviers d’actions concrètes, que réside la véritable révolution Copernicienne de cette approche.
En effet les bilans carbones, outre le fait qu’ils sous-évaluent la contribution pourtant majeure du scope 3, se limitent à des évaluations des émissions de GES, très moyennisées utilisant des facteurs moyens d’impact environnementaux qui ne peuvent être reliées à des actions concrètes que pourraient entreprendre les entreprises sur leur structure interne ou auprès de leurs fournisseurs, et dont elles pourraient quantifier les effets réels.
L’approche commune de Glimpact et Bartle, permet non seulement d’analyser précisément tous les facteurs explicatifs et donc les origines plurielles de l’empreinte environnementale des entreprises, mais aussi d’appréhender et de hiérarchiser les différents leviers industriels sur lesquels elles peuvent agir selon leurs contraintes techniques ou économiques propres.
Tous ces leviers (choix des matières premières ou encore des process industriels ou des pratiques de production) peuvent ainsi être simulés dynamiquement dans leurs effets réels afin de construire des trajectoires crédibles de réduction de l’empreinte environnementale globale, assorties de plans d’actions réalistes et pilotés dans la durée.
Max-Hervé Dujardin, co-fondateur de Bartle : « La méthode PEF/OEF améliore l’efficience des organisations en matière de réduction de l’empreinte environnementale, tout en limitant les coûts liés aux différentes méthodes de mesure. Elle vient outiller les démarches d’éco-conception et éclairer les choix de trajectoire de transition en réduisant les risques de transferts d’impact et de maladaptation. Son adoption permet d’anticiper les réglementations futures et de se mettre sur la voie d’un affichage « éco-score » crédible et conforme aux standards européens. »
Christophe Girardier, président de Glimpact : « En matière d’empreinte environnementale, quand on ne voit pas tout on ne voit rien. L’approche systémique de la crise environnementale que nous entendons affirmer avec Bartle par l’approche Glimpact, fondée sur la méthode OEF adoptée par l’UE, constitue une véritable disruption dans les approches actuelles des bilans carbone en ce qu’elle change radicalement la vision des entreprises des vrais enjeux de la transition écologique qu’elles doivent entreprendre. Elle leur ouvre un nouveau paradigme avec de vraies opportunités d’actions en profondeur pour placer la performance environnementale au cœur de leur modèle de développement et d’innovation. »
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